Jouerie du pays d'adiussiatz

Au temps des rois, les provinces méridionales qui parlaient la langue d'oc étaient appelées « le pays d'Adiussiatz Â».
Traduction : le pays du « Ã -dieu-tu-es Â».

Il est très vite assimilé aux cadets de Gascogne, aux Tartarins de Tarascon et aux autres pagnolesques de l'outrance du verbe, du geste, de l'accent ou du cÅ“ur. Il est aussi le pays des troubadours, des cathares, des croquants, des premiers qui chantèrent la Marseillaise pour « monter Â» à Paris prendre d'assaut le palais des Tuileries.

Pour en parler de vive voix, avec de grandes et petites histoires d'actualité, il est difficile de se référer à des genres comme « le  conte Â», « la nouvelle Â», « la légende Â»... Nous préférons utiliser un mot qui n'existe pas : la jouerie.

C'est quelque chose comme une jonglerie sans balles, un « one man show Â» sans business, une veillée sans feu de bois. C'est une adaptation à l'urgence, avec ce que l'on trouve sous sa main, sans oublier l'ailleurs mais sans oublier non plus le pays-d'où l'on vient : ce « pays d'adiussiatz Â» qui ne sait plus très bien à quel dieu se vouer, ni à quelle sauce il faut se faire manger pour continuer à vivre sans perdre l'essentiel : le biais, le rire et l'âme.

Alors la jouerie voyage dans le livre des jours et elle raconte-mime des faits divers qui ont valeur d'exemple, des  événements qui ne deviendront que des anecdotes, des choses que... « si on les racontait, on passerait pour un fada Â».

Pour plus de renseignements sur ce spectacle, contactez nous au 04 67 30 34 71 ou à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.